Monde Vivant

Définition du monde vivant

Tout d'abord, explorons la définition du monde vivant.

Nous partageons cette planète avec près de neuf millions d'autres espèces vivantes. Ces espèces constituent le monde vivant.

Mais quand une chose est-elle considérée comme vivante ?

Les humains se débattent avec cette question depuis des milliers d'années. Actuellement, une chose est considérée comme vivante si elle répond aux sept critères suivants :

• être capable d'ingérer de la nourriture

• Capable de grandir

• respirer

• Possède des sens et réagit aux stimuli

• Capable d'un certain type de mouvement

• Capable de se reproduire

• Excrète des déchets

En utilisant ces critères, nous pouvons voir que les roches ne sont pas vivantes, mais que le corail, les éléphants, les faucons, les pins, le phytoplancton et les alpagas sont tous considérés comme vivants.

Géographie du monde vivant

Lagéographie est l'étude des lieux. Les géographes divisent la géographie en deux grandes catégories : la géographie humaine et la géographie physique. La géographie humaine s'intéresse aux frontières politiques et aux systèmes sociaux développés par les humains, tandis que la géographie physique s'intéresse aux paysages et aux processus naturels.

Labiogéographie est un sous-ensemble de la géographie physique. La biogéographie est l'étude de la répartition géographique des organismes vivants. Quelles sont les migrations, les adaptations, les pressions environnementales et les processus évolutifs qui influencent les lieux de vie des plantes et des animaux ? Quelles sortes de plantes et d'animaux trouverais-tu dans un désert ? Pourquoi les lions vivent-ils en Afrique subsaharienne, mais pas au Royaume-Uni ? Les biogéographes cherchent à répondre à ces questions.

Fig. 1 - Tu ne trouveras pas de lion au Royaume-Uni, à moins qu'il ne se soit échappé du zoo !

La biogéographie est liée à plusieurs domaines scientifiques extérieurs à la géographie, tels que l'écologie (l'étude des interactions entre organismes) et la biologie (l'étude de la vie). Ces domaines sont collectivement appelés les sciences de la vie.

Afin de donner un sens au monde vivant, les sciences de la vie ont développé des catégories pour rendre les choses plus compréhensibles. Tu as peut-être déjà vu, par exemple, un nom latin attribué à un animal. Il s'agit du nom scientifique universel de l'animal, qui est utilisé pour identifier l'animal à travers les cultures et les langues. Ce nom latin utilise un système de nomenclature binomiale; le premier mot identifie le genre, ou groupe, auquel appartient un animal, tandis que le deuxième mot est une description de l'espèce. Lion" se traduit par "asad" en arabe, "simba" en swahili et "aslan" en azerbaïdjanais ; mais dans n'importe quelle langue, les scientifiques peuvent rapidement et facilement identifier les lions sous le nom de "Panthera leo".

Les écosystèmes du monde vivant

Les géographes ont tenté de classer et d'étiqueter les différents types de milieux de vie afin d'expliquer pourquoi certains animaux vivent là où ils vivent.

L'une des plus petites catégories biogéographiques est l'habitat. Un habitat décrit généralement une seule espèce et ses conditions de vie potentielles au sein d'un environnement. Par exemple, l'habitat d'un jardin convient à un lièvre ou à un hérisson.

Un écosystème décrit une communauté vivante. C'est une catégorie qui prend en compte tous les organismes vivants d'une zone et leurs interactions entre eux et avec leur environnement physique. Les landes de tout le Royaume-Uni ont chacune un écosystème de prairies. Beaucoup de choses entrent dans la composition d'un écosystème : les herbes se nourrissent du sol et du soleil ; les animaux mangent les herbes ; les animaux mangent d'autres animaux ; la décomposition et le charognage.

Les écosystèmes sont importants parce que toute la vie en dépend, même nous, les humains. Nous ne vivons pas dans le vide ! La nourriture que nous mangeons, les ressources que nous utilisons et l'air que nous respirons sont tous des composants de divers écosystèmes. Pour plus d'informations, ne manque pas de consulter notre explication sur les écosystèmes !

Le monde peut être divisé en groupes de différents écosystèmes majeurs. Un écosystème mondial ou global est la plus grande unité biogéographique. Les écosystèmes mondiaux sont appelés biomes.

Les biomes comprennent le biome de la forêt tropicale humide, le biome de la forêt tempérée humide, le biome de la prairie tempérée, le biome de la prairie de savane, le biome du désert, le biome polaire et le biome des récifs coralliens.

Fig. 2 - Le biome des prairies tempérées comprend toutes les différentes prairies tempérées du monde.

Tous les géographes ne sont pas d'accord sur le nombre de biomes. Certains divisent le monde en seulement cinq grands biomes, tandis que d'autres peuvent diviser le monde en 30 biomes différents ou plus ! Tu peux en savoir plus en lisant notre explication sur les biomes.

Certains biogéographes utilisent différents ensembles d'unités pour catégoriser les différentes parties du monde. Par exemple, au lieu d'utiliser les écosystèmes/biomes mondiaux comme la plus grande unité biogéographique, certains biogéographes utilisent les domaines biogéographiques. L'échelle est à peu près la suivante :

• Écosystème

• Écorégion : Une région géographique avec plusieurs écosystèmes similaires.

• Biorégion : Un groupe d'écorégions, dont les frontières sont définies par des limites topographiques majeures.

• Domaine biogéographique/écozone : division de grands types de biorégions, basée principalement sur l'histoire évolutive et les frontières topographiques.

Bien que les biomes et les domaines biogéographiques soient similaires, les domaines biogéographiques tiennent davantage compte de la géographie physique que des habitats, des communautés et des conditions de vie des plantes et des animaux.

Les composantes du monde vivant

Les deux grands types de composants d'un écosystème sont les composants abiotiques et les composants biotiques. Les composants abiotiques sont non vivants. La terre, l'énergie solaire, les affleurements rocheux et les conditions météorologiques sont tous des éléments abiotiques.

Mais ici, nous nous intéressons aux composants biotiques, ou vivants. Les composants biotiques sont tout ce qui est vivant. Traditionnellement, les organismes vivants sont regroupés en cinq communautés différentes appelées règnes. Jette un coup d'œil au tableau ci-dessous.

Les éléments vivants interagissent les uns avec les autres. Par exemple, certains animaux mangent des plantes, tandis que d'autres animaux mangent d'autres animaux. De plus, les restes d'animaux ou de plantes peuvent être décomposés par des champignons ou des bactéries.

Le monde vivant des animaux

L'élément le plus relatable d'un écosystème, ce sont les animaux. En fait, nous, les humains, sommes des animaux dans les écosystèmes !

Dans un écosystème, les plantes sont généralement considérées comme des producteurs, ce qui signifie qu'elles peuvent servir de source initiale d'énergie. Les animaux sont considérés comme des consommateurs: ils gagnent de l'énergie auprès des producteurs et les uns des autres.

Comme la plupart des animaux sont des consommateurs mobiles, ils contribuent à façonner les paysages. Lorsque les animaux consomment des fruits, ils peuvent répandre les graines dans d'autres endroits. Lorsqu'ils mangent de l'herbe, des arbres et des arbustes, ils peuvent augmenter ou diminuer les différents types de vie végétale. Lorsque les animaux s'attaquent les uns aux autres, les "restes" servent de repas aux charognards et aux champignons, et la décomposition contribue à remplir le sol de nutriments.

Certains écosystèmes ont une espèce clé de voûte, un animal si important pour un écosystème que tout l'écosystème tourne autour de lui. Dans les Grandes Plaines des États-Unis, un écosystème de prairies tempérées, le bison était une espèce clé. Tous les autres animaux vivant dans les Grandes Plaines étaient d'une manière ou d'une autre, directement ou indirectement, affectés par l'activité des bisons. Le roulement, le pâturage et la recherche de nourriture des bisons répandent des graines dans les prairies et créent des habitats pour les oiseaux qui vivent au sol. Les bisons étaient la principale source de nourriture des prédateurs des Grandes Plaines, comme les loups et même les humains, et leurs excréments servaient d'engrais pour les graminées.

Fig. 3 - Le bison était une espèce clé des grandes plaines américaines.

Lorsque les espèces clés sont retirées d'un écosystème, celui-ci se dégrade. À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, les bisons ont été délibérément chassés à outrance pour faire place au pâturage du bétail, à l'expansion des chemins de fer et pour saper le mode de vie nomade des chasseurs-cueilleurs des tribus indigènes des Grandes Plaines. Lorsque les bisons ont été pratiquement éliminés, les Grandes Plaines ont perdu une source importante de nutriments sous forme d'engrais et de viande. Le monde vivant peut être un système très fragile !