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T'es-tu déjà demandé pourquoi dans certains pays vivent dans la pauvreté, alors que d'autres nations disposent d'une qualité de vie bien supérieure ? Comment expliquer cette disparité ? Eh bien, par l'inégale répartition de la richesse mondiale. Par définition, celle-ci permet d'établir le niveau de richesse globale générée, à l'aide du PIB mondial. Elle sert aussi de référence pour souligner…
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La richesse représente la valeur de l'ensemble des biens détenus, soit le patrimoine, par un individu, un ménage ou un pays.
Pour mesurer le niveau de richesse national, un indicateur est grandement favorisé par les économistes. Il s'agit du produit intérieur brut (PIB).
Le PIB est une mesure économique qui permet de mesurer les richesses créées par habitant dans un pays et pour une année donnée. Il évalue la valeur totale de tous les biens et services finaux produits dans un pays.
Cette définition n'est peut-être pas si limpide, alors, interprétons-la ensemble. Le PIB ne mesure que la production finale d'une économie. La production finale fait référence aux biens et services finaux qui sont achetés par le consommateur final.
Une voiture sera comptabilisée dans le PIB d'un pays, mais pas l'acier utilisé pour fabriquer la voiture. Les vêtements, les ordinateurs et une coupe de cheveux chez ton coiffeur de prédilection sont d'autres exemples de biens et services finaux.
Dans le cas de la voiture et de l'acier, les deux se distinguent, car l'un est un bien final, l'autre un des composants du bien. En outre, le PIB n'est calculé que sur la base des biens et services produits à l'intérieur des frontières d'un pays. Par conséquent, lorsque des consommateurs américains achètent des voitures européennes, ces voitures ne comptent pas dans le PIB des États-Unis.
À noter qu'il existe trois manières de calculer le PIB. Dans ce résumé de cours, nous allons découvrir la formule du PIB par les dépenses (ou la demande). Celle-ci est la suivante :
Si tu souhaites découvrir les deux autres méthodes de calcul, je t'invite à étudier notre résumé de cours sur le PIB réel et nominal.
PIB par les dépenses = Somme des valeurs ajoutées + TVA + Droits et taxes sur les importations – Subventions sur les produits.
Ainsi, la mesure du PIB est utilisée par les gouvernements du monde entier pour rendre compte des performances de l'économie. Il va permettre de comparer la valeur de la production totale d'une économie à une autre.
Le PIB mondial, quant à lui, est calculé par la Banque mondiale en convertissant tous les PIB nationaux sous la même devise : le dollar. Cet outil va estimer le niveau de richesse mondiale et mettre en évidence les plus gros contributeurs à sa croissance.
La richesse mondiale était estimée à 463 600 milliards de dollars à la fin d'année 2022.
Selon les Nations Unis, le PIB mondial devrait subir un ralentissement, en passant de 5,7 % de taux de croissance en 2021, à 3,3% en 2022. Ceci s'explique par la guerre en Ukraine, la crise énergétique et l'inflation des prix suite à la pandémie dans les pays pauvres. En revanche, la pandémie aura profité aux pays riches, avec une croissance économique de 5%.
Fig. 1 : Comparatif du PIB nominal par habitant en 2015
Le PIB peut se mesurer en volume ou en valeur. En valeur, on parle du PIB nominal, c'est-à-dire qu'il ne prend pas en compte l'inflation. En volume, on parle du PIB réel, qui quant à lui considère la hausse durable des prix (inflation) pour mesurer la croissance économique.
En 2020, les pays les plus contributeurs du PIB mondial étaient les États-Unis, suivis par l'Union européenne. Ils contribuaient à eux seuls à plus de 42% du PIB mondial. En troisième position, la Chine qui en détient 16%. Ainsi, on établit une distinction entre les pays riches (États-Unis, Japon, Canada, France, Allemagne, etc.) et les pays pauvres dans la répartition du PIB mondial.
Toutefois, si le PIB mondial permet de mesurer la création de richesse par pays, il n'est pas un indicateur suffisant pour souligner les inégalités dans le monde. Il permet seulement d'établir un classement national et de montrer les écarts de productions entre nations.
Les inégalités apparaissent dès lors que les revenus ou les richesses sont répartis de manière inéquitable au sein d'une population.
Aujourd'hui, les 1% des individus les plus riches détiennent près de la moitié de la richesse mondiale. Voici le constat majeur des inégalités dans le monde concernant la répartition des ressources. En conséquence, les riches s'enrichissent tandis que des millions de personnes s'enferment dans la pauvreté.
À l'échelle mondiale, il faut posséder un patrimoine net de 860 000 euros pour faire partie des 1% les plus riches.
Nous parlions tout à l'heure des effets de la Pandémie sur les pays riches. Eh bien, il en est de même pour les milliardaires. Selon l'Oxfam, les 1 000 personnes les plus riches du monde ont retrouvé leur niveau de richesse d'origine seulement 9 mois après la pandémie. Il faudrait plus de dix ans pour les personnes en situation de pauvreté pour se relever des impacts économiques de la Covid-19.
La pauvreté peut être mesurée de deux manières différentes : la pauvreté absolue et la pauvreté relative.
On parle de pauvreté absolue lorsque les gens ne sont pas en mesure de se procurer les biens de première nécessité nécessaires à leur subsistance. Les biens de première nécessité comprennent la nourriture, l'eau potable, les installations sanitaires appropriées, les installations de santé, le logement et l'éducation.
La Banque mondiale définit la pauvreté absolue comme le pourcentage de la population d'un pays qui vit avec moins de 1,90 dollar par jour. Cependant, certaines statistiques préfèrent fixer ce seuil de pauvreté aux alentours de 5,50 dollars. En effet, fixer ce minima à 1,90 dollar revient selon certains économistes à sous-estimer la réalité de la pauvreté. C'est pourquoi on parle aussi de pauvreté relative.
Près de la moitié de la population mondiale vit avec moins de 5,5 dollars par jour. Il suffit donc d’un événement tel que la pandémie pour que ces personnes retombent dans l’extrême pauvreté.
La pauvreté relative apparait lorsque le niveau de revenu d'un ménage est inférieur au niveau de revenu médian d'un pays donné.
Les cinq pays qui forment les BRICS ou pays émergents (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ont vu leur seuil de pauvreté grandement diminuer depuis les années 2000. Ceci grâce à une forte croissance économique liée à leur ouverture commerciale et financière. En revanche, tous les pays à l’exception du Brésil, ont vu leur croissance accompagnée d’une hausse des inégalités de revenus.
Les inégalités dans le monde se répercutent également en France. On considère une situation de pauvreté relative à 60 % du revenu médian ou moyen (soit 1 102 € par mois en 2019). À cette période, 9,2 millions de personnes vivaient alors sous le seuil de pauvreté, soit 14,6 % de la population, ce chiffre s'est stabilisé en 2020. Les milliardaires français en revanche ont vu leur richesse augmenter de près de 40% de 2020 à 2021.
Que l'on naisse en République centrafricaine ou en France, les inégalités ne se ressentent pas qu'en termes de richesses. Si l'espérance de vie moyenne dans le monde a augmenté, l'écart entre les pays pauvres et les pays riches restent très importants.
Selon les Nations Unis, l'espérance de vie est bien plus haute depuis un demi-siècle. En effet, les femmes et les hommes nés dans les années 50 pouvaient espérer vivre en moyenne jusqu'à 47 ans. Pour les individus nés entre 2010 et 2015, cette moyenne atteint les 70 ans. Ainsi, même si les inégalités dans le monde sont toujours présentes, celles relatives à l'espérance de vie ont eu tendance à baisser.
Le niveau d'espérance de vie entre les populations des pays développées et celle des régions les plus pauvres a diminué. L'écart était de 23 années en 1950 à 9 ans en 2015.
Toutefois, le niveau d'espérance de vie des pays les moins avancés (PMA) n'atteint que celui des pays riches dans les années 1960. Il reste encore beaucoup de progrès à faire. Jusqu'à récemment, le principal indicateur de l'espérance de vie était la mortalité infantile.
Pour espérer prolonger l'espérance de vie d'une population jusqu'à 70 ou 80 ans, encore faut-il que les nouveau-nés aient des chances de survies lors de leurs premières années. Les Nations-Unis recensaient, en 2015, le décès d'un enfant sur dix avant son cinquième anniversaire en Afrique subsaharienne. Cette menace touche encore grandement les PMA, tels que l'Afrique, l'Afghanistan ou le Pakistan.
Les pays les moins avancés (PMA) comptabilisent 49 pays parmi les plus pauvres du monde. La liste des PMA est constituée depuis 1971 par les Nations Unis. Les pays concernés doivent s'inscrire volontairement et répondre à certains critères (nombre d'habitants, revenus moyens, niveau de développement humain) pour pouvoir en faire partie.
La liste des PMA recense : 34 pays en Afrique, 9 pays en Asie (Birmanie, Cambodge, Yémen, Laos, Népal, Maldives, etc.), Haïti, et 5 pays dans le Pacifique (Kiribati, Îles Salomon, Samoa, Tuvalu, Vanuatu).
Les revenus totaux des PMA représentent seulement 1% du revenu mondial. Alors qu'ils constituent plus de 10% de la population mondiale. L'espérance de vie quant à elle est de 51 ans en moyenne contre 78 ans pour les pays les plus développés.
La richesse du monde fut estimée à 463 600 milliards de dollars à la fin d'année 2022. Cette dernière a vu une augmentation de 9,8 % comparée à l'année précédente.
La richesse mondiale est en possession des États-Unis, suivis par l'Union européenne. Ils contribuaient à eux seuls à plus de 42 % du PIB mondial. Ils sont suivis par la Chine, qui en détient 16 %.
La richesse mondiale a évolué de la manière suivante : elle a progressé entre 1995 et 2018. Elle a presque doublé en 20 ans. En revanche, les inégalités dans le monde persistent et les écarts de revenus entre les plus riches et les plus pauvres s'accentuent.
Être riche dans le monde, cela signifie posséder un patrimoine net d'en moyenne 860 000 euros. Ce n'est qu'avec ces ressources que l'on peut être considéré parmi les 1 % les plus riches.
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