Sauter à un chapitre clé
- Tout d'abord, nous examinerons les principales causes des brimades et nous en donnerons une définition.
- Ensuite, nous discuterons des raisons biologiques des brimades.
- Ensuite, nous examinerons les influences génétiques et environnementales sur les différentes formes d'intimidation, avec une évaluation de la recherche.
- Enfin, nous aborderons les explications évolutionnistes des comportements d'intimidation et nous évaluerons les recherches pertinentes.
Principales causes des brimades
Selon Swearer et Hymel (2015), les brimades sont des comportements interpersonnels et agressifs qui témoignent de modes de relation différents. Ces comportements peuvent avoir diverses causes, allant de la génétique à des causes psychologiques, telles que les biais cognitifs et les différences individuelles. Il existe de nombreuses théories sur les différentes causes des brimades et les facteurs qui peuvent les influencer, comme les explications environnementales, psychologiques et biologiques.
Les brimades peuvent être définies comme un comportement agressif visant à nuire à un individu (par divers moyens), en abusant de la différence de pouvoir.
Les brimades sont un phénomène social complexe. Il cible les individus au-delà de l'âge, de la race et des frontières dans le but de les rabaisser et de les intimider. Ilpeut également être considéré comme un facteur psychosocial, car il cause des dommages mentaux et physiques à un individu.
Raisons biologiques des brimades
Bien que certaines causes des brimades puissent interagir ou se chevaucher, il existe des causes spécifiques qui font l'objet de recherches approfondies. Voici quelques-unes des raisons biologiques des brimades :
- Influences génétiques conduisant à des comportements d'intimidation.
- Les différences évoluées entre les sexes.
- Les hormones qui influencent le comportement et même l'agression.
Le débat entre la nature et l'éducation suggère qu'un mélange de nos gènes et de l'environnement dans lequel nous avons grandi influence notre comportement.
Influences génétiques et environnementales sur les différentes formes d'intimidation
Existe-t-il des raisons biologiques aux brimades ? Nos gènes peuvent-ils être en cause ? Les scientifiques pensent qu'il existe un lien entre la génétique et le fait qu'une personne devienne une brute ou soit victime de brimades. En se basant sur une littérature abondante, les chercheurs impliquent que notre génétique joue un rôle essentiel dans l'influence de nos traits psychologiques. Cette influence peut se manifester dans notre comportement, déterminant si nous devenons des intimidateurs ou des victimes d'intimidation.
Prends les exemples suivants :
Selon Ball et al. (2008), les gènes sont le facteur le plus critique pour déterminer si un enfant deviendra un intimidateur ou une victime. Ils ont mené une étude sur 2 116 jumeaux âgés de 9 à 10 ans.
La recherche a révélé que les influences génétiques expliquaient 73 % du risque des enfants d'être victimes et 61 % du risque d'être intimidateurs. Bien que l'étude insiste sur le fait que la victimisation n'est pas un trait de personnalité inhérent à ces enfants, les facteurs génétiques jouent un rôle important dans la probabilité qu'un enfant soit victime de brimades. Il existe également un champ d'intervention, un certain degré de contrôle personnel et la possibilité d'éduquer pour réduire les risques d'intimidation.
Thalia et al. (1999) ont étudié des jumeaux suédois et britanniques en examinant les influences génétiques et environnementales en tant que déterminants du comportement d'intimidation. Les chercheurs ont étudié des enfants et des adolescents ayant un comportement antisocial agressif et non agressif. Ils ont pris comme échantillons 1022 jumeaux suédois (un tiers étant des jumeaux identiques) et 501 jumeaux britanniques (la moitié étant des jumeaux identiques).
L'étude a mis en évidence que le comportement agressif pouvait être hérité génétiquement. Cependant, notre environnement influence fortement le comportement antisocial non agressif.
Les filles acquièrent ce comportement par la génétique, contrairement aux garçons, qui apprennent le comportement non agressif à partir de l'environnement social.
La pression des pairs influence les deux sexes. Cependant, ses effets peuvent être différents pour chaque membre des jumeaux.
La dépression peut être liée à une augmentation de l'agressivité (Swearer et al., 2015), se traduisant par un comportement d'intimidation.
Selon Swearer et al. (2015), le gène 5-HTTLPR est un médiateur du stress et de la dépression. La sérotonine régule les neurotransmetteurs liés à la dépression, à l'agression, à l'impulsivité et aux réactions de stress et d'anxiété.
Sugden et al. (2010) ont étudié la relation entre la victimisation par intimidation, les problèmes émotionnels et la variation de la modération par le gène du transporteur de la sérotonine (5-HTT). Ils ont analysé 2 232 enfants britanniques et ont constaté que la victimisation par l'intimidation entraîne le développement éventuel de problèmes émotionnels, et que la variation génétique du gène 5-HTTLPR modère ce processus.
Les enfants victimes d'intimidation présentant des variations génétiques spécifiques (SS) avaient plus de risques de développer des problèmes émotionnels à l'âge de 12 ans que les autres enfants. Ils ont suggéré que le gène 5-HTTLPR modère le risque de développer des problèmes émotionnels après avoir vécu des événements stressants tels que l'intimidation.
Cette recherche peut nous aider à comprendre le lien entre le gène 5-HTT et l'agression qui peut conduire les enfants à devenir des intimidateurs ou des victimes d'intimidation.
Évaluation des explications génétiques et environnementales des brimades
Les recherches de Thalia et al. (1999) démontrent que les facteurs environnementaux, tels que la pression des pairs et l'environnement social, jouent un rôle essentiel dans le développement des comportements d'intimidation. Il ne s'agit pas uniquement d'une prédisposition génétique aux brimades.
Cependant, la recherche ignore l'implication des hormones entre les deux sexes qui peuvent également être liées au comportement d'intimidation.
Selon certaines études, les hommes ont un taux de testostérone élevé, ce qui pourrait les rendre plus enclins à adopter un comportement agressif (plus susceptibles d'être des intimidateurs).
Cependant, cela peut suggérer un lien plus fort entre les brimades et l'agression qu'entre les gènes et les brimades.
Popma et al. (2007) ont constaté que les adolescents participant à un programme de délinquance présentaient des taux élevés de cortisol qui correspondaient aux scores d'agression obtenus par auto-évaluation, ce qui suggère que le cortisol est une autre hormone qui affecte les niveaux d'agression, en particulier chez les adolescents de sexe masculin.
Dans l'ensemble, les données de recherche mentionnées ci-dessus semblent corrélationnelles, car elles ne suggèrent qu'un lien indirect entre les gènes et l'intimidation, comme dans Swearer et al. (2015). Elles expliquent la prédisposition génétique à développer un comportement d'intimidation, mais pas grand-chose d'autre.
Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour établir pleinement l'interaction entre la génétique d'une personne et sa vulnérabilité à l'intimidation.
L'utilisation d'un argument génétique pose des problèmes de réductionnisme, en ignorant tous les autres facteurs. Pourtant, la plupart des domaines de recherche que nous avons abordés ont identifié un facteur environnemental. Comme nous l'avons mentionné plus haut, le rôle des hormones peut influer sur le développement des comportements d'intimidation, ce que la plupart des recherches ont tendance à ignorer.
Explications évolutives des comportements d'intimidation
Quelles seraient les explications évolutionnistes des comportements d'intimidation ? La plupart des théories évolutionnistes donnent la priorité à la collecte et au maintien des ressources, à la survie et à la reproduction réussie. Les mâles ont une jalousie sexuelle plus élevée, utilisant les manières anti-cocuage comme stratégies de rétention des mâles.
On parle decocuage lorsqu'un homme marié élève un enfant qui n'est peut-être pas le sien en raison de la tromperie de sa partenaire.
Pour exclure une telle situation, un homme adapte des stratégies de rétention qui réduisent les risques de cocuage de la part de sa partenaire. Ces stratégies de rétention masculines peuvent également inclure des comportements d'intimidation.
Wilson et Daly (1998) ont établi un lien entre l'agression et les stratégies de rétention des hommes. Ils ont suggéré que les hommes utilisent l'agression pour mettre en œuvre ces stratégies. Les hommes utilisant des stratégies de protection directe étaient presque deux fois plus susceptibles d'être violents envers leurs partenaires féminines. Ils ont divisé les stratégies de rétention des hommes en deux catégories :
- Lasurveillance directe - il s'agit d'insister pour savoir qui rencontre sa partenaire ou où elle se trouve.
- Incitations négatives - en utilisant des menaces pour réduire la probabilité de comportements infidèles.
Shackleford et al. (2005) ont étudié 107 couples mariés en analysant le lien entre les stratégies de rétention masculine et l'agression.
- Les hommes ont rempli l'inventaire de rétention masculine.
- Les épouses ont rempli le rapport sur l'influence du conjoint.
Les résultats ont montré que l'agression était davantage utilisée dans les relations entre partenaires en maintenant les stratégies de rétention masculine.
Les effets relationnels de l'intimidation sont les suivants
- la solitude
- L'anxiété sociale
- Dépression
- Attitude perturbée à l'égard des études, etc.
Les brimades peuvent être liées à un avantage évolutif. Par exemple, du point de vue de l'évolution, les hommes qui brutalisent d'autres hommes ont plus de chances de choisir autant de femelles avec lesquelles s'accoupler. Cela leur donne l'avantage de transmettre leurs gènes à autant d'enfants qu'ils le souhaitent par rapport aux autres hommes.
Comparativement, les femmes peuvent pratiquer l'intimidation au sein de leurs relations pour maintenir leur loyauté.
Volk et al. (2015) ont enquêté sur 334 adolescents et 144 étudiants universitaires. Ils ont constaté que l'intimidation (mais pas la victimisation) permettrait de prédire les comportements de drague, un avantage évolutif si cela se traduit par des possibilités d'accouplement réussies.
Selon cette étude, le comportement d'intimidation augmente les opportunités sexuelles (en tenant compte de l'âge, du sexe et de l'attractivité).
Évaluation des explications évolutionnistes des brimades
Les résultats de la recherche confirment que le comportement d'intimidation présente un avantage évolutif. Comme nous pouvons le voir dans Volk et al. (2015), le comportement d'intimidation est un comportement adaptatif qui augmente la probabilité d'opportunités sexuelles en termes d'attractivité, d'âge, de sexe, etc.
Cela permet de mieux comprendre le comportement d'intimidation par rapport à une explication génétique qui n'incrimine que les gènes des parents. Cette recherche peut aider à réévaluer nos programmes de lutte contre l'intimidation en termes de réussite.
Cependant, il pourrait y avoir une légère différence entre les hormones et les raisons évolutionnistes de l'intimidation, comme l'ont rapporté Hansen et al. (2006) en étudiant l'intimidation sur le lieu de travail. Il a suggéré que les participants victimes d'intimidation, comparés aux autres, avaient moins de soutien de la part de leurs pairs et de leurs collègues et moins d'hormone cortisol dans leur salive.
Explications biologiques du harcèlement scolaire - Points clés à retenir
- Swearer & Hymel (2015) suggèrent que l'intimidation est comprise comme un comportement interpersonnel agressif qui montre différents modèles dans les relations.
- Les explications biologiques de l'intimidation mettent en évidence le rôle que jouent les gènes, l'évolution et les hormones dans les comportements d'intimidation.
- Ball et al. (2008) ont constaté que 61 % des enfants semblaient risquer de devenir un intimidateur, et 73 % risquaient d'être victimes d'intimidation, comme l'explique l'influence génétique.
- Thalia et al. (1999) ont mené des recherches sur des jumeaux suédois et britanniques expliquant l'influence génétique et environnementale comme déterminant du comportement d'intimidation. Swearer et al. (2015) ont découvert que les variations du gène 5-HTTLPR peuvent affecter la vulnérabilité des enfants face aux intimidateurs ou aux victimes d'intimidation.
- L'explication évolutionniste de l'intimidation suggère qu'un homme adapte des stratégies de rétention qui réduisent les chances de cocuage de leur partenaire.
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