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Fin de la Guerre froide

Après plus de 60 ans de querelles et de conflits entre les deux superpuissances, c'est la fin de la guerre froide en 1991 avec la chute de l'URSS, la proclamation d'indépendance de ses 15 républiques et la démission de Gorbatchev.

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Après plus de 60 ans de querelles et de conflits entre les deux superpuissances, c'est la fin de la guerre froide en 1991 avec la chute de l'URSS, la proclamation d'indépendance de ses 15 républiques et la démission de Gorbatchev.

La dislocation de l'URSS résulte des pressions économiques, de la guerre en Afghanistan et des révoltes en Europe de l’Est qui ont conduit à la chute du mur de Berlin et à la réunification de l'Allemagne en 1989. Gorbatchev et Reagan ont tous deux joué un rôle majeur dans la fin de la guerre froide et dans la genèse d'un nouvel ordre mondial. Nous examinerons les principaux événements et problèmes qui ont engendré la fin de la guerre froide, ainsi que les personnages clés et une chronologie générale des événements des dernières années de cette période.

  • Nous allons passer en revue ce qui a causé la fin de la guerre froide comme :
    • La défaite soviétique en Afghanistan ;
    • L'échec du communisme en Europe de l'Est ;
    • Les faiblesses économiques soviétiques.
  • Ensuite, on abordera le rôle qu'a eu Gorbatchev avec la perestroïka et la glasnost, et celui de Reagan avec la course aux armements et la diabolisation de « l'empire du mal » soviétique.
  • Enfin, on terminera par l'effondrement de l'Union soviétique et la dissolution de l'URSS en 1991.

Causes de la fin de la guerre froide

La détente1 entre l’URSS et les États-Unis prend fin en 1985 et cède le pas à la guerre fraîche. L’influence croissante des Soviétiques dans l’hémisphère sud contraint le président américain Jimmy Carter à annuler les accords conclus dans le cadre du traité SALT II lorsque les Soviétiques envahissent l’Afghanistan.

La guerre fraîche fait référence à la dégradation des rapports Est-Ouest dans la seconde moitié des années 1970. Cette période de 1975 à 1985 est marquée par de nombreuses tensions et crises.

Défaite soviétique en Afghanistan

Le fondamentalisme islamique commence à se répandre au Moyen-Orient et dans les républiques d’Asie centrale au sein de l’URSS. Une révolution islamique a lieu en Iran en 1979. Le Shah, soutenu par l’Occident, est renversé. Il est remplacé par l’ayatollah Khomeini, qui met en place un gouvernement islamiste extrême.

En 1978, le Parti démocratique populaire d’Afghanistan (PDPA) prend le contrôle de l’Afghanistan. Il s’agit d’un groupe communiste, financé par l’URSS. Le PDPA est divisé en factions. Une faction apparemment pro-occidentale, influencée par Hafizullah Amin, usurpe la principale faction du groupe à la mi-1979, faisant craindre un soutien américain à la faction d’Amin, ce qui résulte en une invasion du gouvernement soviétique sous Brejnev.

Quand les Soviétiques envahissent-ils l’Afghanistan ?

Le 24 décembre 1979, les Soviétiques prennent l'aéroport de Kaboul. Leur armée franchit la frontière le même jour. Le président Amin est tué lors de l’assaut du palais de Kaboul par le KGB le 27 décembre. Le président américain Carter est informé par Brejnev que le 28 décembre, les troupes soviétiques sont entrées en Afghanistan pour assurer la sécurité du pays. Le 1ᵉʳ janvier 1980, les Soviétiques installent un gouvernement pro-soviétique dirigé par Babrak Karmal, un ancien exilé afghan.

Pourquoi les Soviétiques quittent-ils l’Afghanistan ?

Les Soviétiques subissent de fortes pressions occidentales pour se retirer de l’Afghanistan. L'Organisation des Nations unies demande leur départ et les États-Unis imposent des sanctions économiques à l’URSS. De nombreux pays du Moyen-Orient critiquent l’invasion et des troubles éclatent dans les républiques de l’URSS à forte population musulmane. Lorsque Mikhaïl Gorbatchev arrive au pouvoir en 1985, il retire les troupes d’Afghanistan. Les Soviétiques signent un traité de paix en 1988 et partent du pays en 1989.

Fin de la guerre froide  Retrait des troupes russes en Afghanistan StudySmarterImage 1. Retrait des troupes russes en Afghanistan2

Sanctions économiques : pénalités commerciales et financières appliquées par un ou plusieurs pays à l’encontre d’un État, d’un groupe ou d’un individu autonome ciblé

Le traité de paix des accords de Genève du 14 avril 1988 marque le retrait des troupes russes et la fin de la première guerre d'Afghanistan entre ces derniers, le Pakistan, les États-Unis et l'URSS. Voici les points principaux :

  • Un accord bilatéral entre la République islamique du Pakistan et la République d’Afghanistan sur les principes de non-ingérence et de non-intervention.
  • Un accord bilatéral entre le Pakistan et l’Afghanistan sur le retour volontaire des réfugiés afghans.
  • Un accord sur les interrelations pour le règlement de la situation relative à l’Afghanistan, signé par le Pakistan et l’Afghanistan et dont l’Union soviétique et les États-Unis sont les témoins.

Échec du communisme en Europe de l’Est

L’opposition aux politiques soviétiques se développe dans les autres États d’Europe de l’Est. La majorité des gens sont contre l’ingérence soviétique et la présence de l’Armée rouge dans le bloc de l’Est en raison des mauvaises conditions socio-économiques auxquelles ils sont confrontés.

Pologne

Une colère et une agitation généralisées envahissent la Pologne au début des années 1980. Des protestations ont lieu à propos des pénuries alimentaires et du prix des produits de consommation. Un syndicat appelé Solidarność (Solidarité) est créé.

Solidarność veut mettre fin au contrôle soviétique du pays. Dirigé par Lech Wałęsa, il encourage la poursuite des protestations contre le gouvernement. Solidarność gagne rapidement environ 10 millions de membres. Cependant, sous la direction des Soviétiques, cette organisation est réprimée par l’armée et début 1982, Solidarność est prohibé et ses dirigeants sont arrêtés.

Pendant cette période, les États-Unis travaillent secrètement avec l’Église catholique pour saper le contrôle communiste de la Pologne. Le financement est assuré par l’Occident et le pape Jean-Paul II, lui-même polonais, contribue à la libération des membres de Solidarność. La CIA leur fournit également des technologies de communication pour assurer le maintien du mouvement.

L’économie polonaise continue de décliner et, en 1988, les protestations se répandent telle une trainée de poudre dans tout le pays. De nombreux travailleurs se mettent illégalement en grève, ce qui conduit à des pourparlers entre les dirigeants de Solidarność et le gouvernement polonais. Au début de 1989, un accord est conclu pour la tenue de nouvelles élections avec la garantie d’une influence réduite pour les communistes. Solidarność n'est plus interdit et peut former une coalition sans le parti communiste, établissant ainsi un gouvernement anticommuniste.

Hongrie

À la suite des enquêtes sur l'insurrection de Budapest en 1956 et d’un changement de direction, le gouvernement hongrois décide de réintroduire la démocratie multipartite et d’organiser des élections. À l’automne 1989, la frontière avec l’Autriche est ouverte et la libre circulation est autorisée. De nombreuses personnes fuient la Hongrie et l’Allemagne de l’Est pour se réfugier à l’Ouest.

L'automne 1989 fait écho au printemps des peuples de 1848 en raison des nombreuses révoltes et crises en Europe centrale pour leurs droits nationaux et l'instauration de régimes démocratiques. Cet automne des peuples marque la libération du communisme des peuples d'Europe de l'Est.

Chute du mur de Berlin et réunification de l'Allemagne

Fin de la guerre froide Khrouchtchev et Berlin StudySmarterImage 2. Khrouchtchev à Berlin : « Ne commence pas à faire des tiennes : je t'aime et je veux résoudre ce conflit paisiblement. »

Après l'échappée des milliers de citoyens de Berlin-Est par la Hongrie, le mur de Berlin devient inutile. Comme l’URSS n'est pas prête à envoyer des forces armées, le gouvernement de l'Allemagne de l'Est doit envisager l’ouverture de la frontière. Dans la nuit du 8 novembre 1989, la frontière est ouverte et le mur de Berlin, devenu un symbole de l’oppression soviétique, est abattu. C'est le début de la réunification de l'Allemagne.

Les faiblesses économiques soviétiques

Comme évoqué précédemment, de nombreuses régions de l’Union soviétique connaissent de graves difficultés économiques. La force initiale de l’économie planifiée soviétique réside dans sa capacité à mobiliser rapidement des ressources et à les orienter vers des activités productives qui ressemblent à celles des économies avancées. Pourtant, en adoptant les technologies existantes au lieu de développer les siennes, l’Union soviétique ne parvient pas à favoriser le type d’environnement qui conduit à des innovations technologiques.

La « libéralisation économique » radicale de Gorbatchev est le coup de grâce et les intérêts locaux ne tardent pas à défaire le tissu d’un système fondé sur un contrôle centralisé.

Poursuite des développements nucléaires

Fin de la guerre froide Logo IDS StudySmarterImage 3. Logo de l'IDS (Initiative de défense stratégique)

En 1979, l’OTAN place des missiles balistiques intercontinentaux (MBI) en Europe et cette mesure menace l’URSS. En 1983, le président américain Reagan annonce l’Initiative de défense stratégique (IDS) ou Guerre des étoiles. L’idée est de créer un bouclier capable d'intercepter les missiles ennemis, depuis le sol et l'orbite terrestre, pour protéger les États-Unis d’une attaque nucléaire.

L’URSS suppose que les États-Unis cherchent à se doter d’une capacité de « première frappe », mais les Soviétiques n’ont ni les moyens financiers ni l’expertise nécessaire pour répondre aux plans des États-Unis.

L’économie soviétique continue de s’affaiblir

L’économie soviétique connaît de graves difficultés. Elle ne peut pas engager les dépenses nécessaires pour maintenir la course aux armements. Le niveau de vie diminue en URSS et croît rapidement à l’Ouest. Les biens de consommation sont d’un niveau bien inférieur, car la production industrielle est en retard sur celle de l’Ouest.

Gorbatchev veut moderniser l’URSS et améliorer les relations avec les États-Unis. Conscient que les Soviétiques ne peuvent plus participer à la course aux armements si son pays doit être modernisé, il cherche des moyens de mettre fin à la concurrence militaire et de réduire les tensions entre les superpuissances.

Le rôle de Gorbatchev dans la fin de la guerre froide

À ceux qui exigent qu'on leur fournisse une nouvelle théorie achevée du socialisme, je répondrai que seule la vie, le travail libre, l'autogestion et le bien-être de la population peuvent remplir le socialisme d'un contenu nouveau.3

Gorbatchev veut radicalement réformer l’URSS, son mode de fonctionnement et sa coopération avec les pays étrangers. Il introduit les politiques de la glasnost et de la perestroïka dans le but d’améliorer les relations avec l’Occident et l’état de l’économie soviétique.

Fin de la guerre froide  Brezhnev et Kosygin craignent la nouvelle génération StudySmarterImage 4. Leonid Brezhnev et Aleksey Kossyguine constatent qu'une « nouvelle génération de leaders soviétiques » les suit de près.

Glasnost

La glasnost, ou « politique d’ouverture », est une tentative d’être plus transparent dans les relations avec l’Ouest. Gorbatchev encourage les individus à être plus sincères lorsqu’ils parlent de politique et soutient une plus grande liberté d’expression. Il souhaite que les politiciens communistes considèrent les critiques et tente d’apporter des changements pour éradiquer la corruption. Cette politique ne le rend pas populaire dans son pays et de nombreux membres du parti communiste estiment qu’il donne l'image d'une Union soviétique faible et soumise aux États-Unis.

Perestroïka

La perestroïka est une tentative de modernisation et de « restructuration » de l’État soviétique. Gorbatchev comprend que les dépenses militaires doivent être réduites, ce qui implique de mettre fin à la course aux armements avec les États-Unis. Des rapports gouvernementaux l’informent également qu’il faut multiplier les petites entreprises pour assurer la survie de l’économie.

  • La guerre froide est le résultat direct d'une divergence idéologique et économique qui a conduit à une bipolarisation du monde. Avec les politiques de glasnost et de perestroïka, Gorbatchev espère améliorer l'avenir de sa nation.

Reagan et le nouvel ordre mondial

Ronald Reagan est élu président des États-Unis en 1980, en partie en raison de ses critiques à l’égard de l’Union soviétique et de sa position anticommuniste bien ancrée. Reagan est déterminé à augmenter la pression sur les Soviétiques et à les intimider pour qu’ils fassent des concessions dans la guerre froide, comme l’Allemagne après la Seconde Guerre mondiale.

La course aux armements et la chute de l'URSS

Reagan convainc le Congrès d’augmenter les dépenses militaires de 13 % en 1982. L’URSS craint fortement que les Soviétiques ne prennent encore plus de retard dans la course aux armements, ce qui les inciterait à faire des concessions à l’Ouest pour éviter le risque de vulnérabilité nucléaire.

Reagan ne fait pas confiance aux dirigeants soviétiques et ses relations avec Brejnev (le dirigeant avant Gorbatchev) sont souvent tendues. Le président pense que l’URSS profite de la détente pour accroître sa puissance et son influence et, en 1983, il prononce un discours dans lequel il qualifie l’URSS « d’empire du mal ».

Le discours de « l’empire du mal » est un discours prononcé par le président américain Ronald Reagan devant la National Association of Evangelicals le 8 mars 1983 pendant la guerre froide. Dans ce discours, Reagan qualifie l’Union soviétique d’« empire du mal » et de « centre du mal dans le monde moderne ».4 Reagan rejette ouvertement l’idée que les États-Unis et l’Union soviétique ont tous deux leur part de responsabilité dans la guerre froide et la course aux armements nucléaires. Il va jusqu'à affirmer que selon lui, le conflit est une bataille entre le bien et le mal : Destinée manifeste nous voilà ?5

Vers une dislocation de l'URSS

Fin de la guerre froide Gorbatchev enterre le communisme au profit de la paix StudySmarterImage 5. Lénine et Staline regardent Gorbatchev enterrer une version désuète du communisme6

Alors que les États-Unis sont distraits par la lutte contre la menace du communisme en Amérique centrale (guerres civiles au Salvador, Nicaragua, Guatemala et Honduras et invasion du Panama le 20 décembre 1989)7, l’Union soviétique s’effondre d’elle-même. L’influence soviétique en Europe de l’Est s’affaiblit lorsque les individus commencent à se révolter contre les régimes communistes dans le cadre de la nouvelle politique de la glasnost. En 1989, tous les autres États communistes ont remplacé leur gouvernement par un gouvernement non communiste. En novembre de la même année, le mur de Berlin, véritable symbole de la guerre froide, est finalement détruit.

Après l'effondrement du mur de Berlin, c'est au tour de l'Union soviétique de s'effondrer en 1991. Les 15 républiques de l'URSS proclament leur indépendance et Gorbatchev démissionne : c'est la fin de la guerre froide. Le nouvel ordre mondial, dominé par les États-Unis, la remplace.

Fin de la guerre froide - Points clés

  • La défaite et le retrait des troupes soviétiques en Afghanistan sont le premier domino qui mène à l'effondrement de l'URSS.
  • Les insurrections en Pologne et en Hongrie ont permis de montrer que l'URSS est faillible et peut être renversée.
  • Gorbatchev incarne une nouvelle génération de leaders soviétiques avec des réformes pour stimuler l'économie nationale et le développement du pays ainsi qu'une démarche de paix visant à apaiser les tensions avec le bloc de l'Ouest.
  • Les révoltes contre les régimes communistes et le remplacement de ces derniers en plus de la chute du mur de Berlin font perdre toute l'influence de l'URSS en Europe de l'Est. La chute de l'URSS en 1991 est inévitable.

Références

  1. https://www.cvce.eu/education/unit-content/-/unit/55c09dcc-a9f2-45e9-b240-eaef64452cae/855785f9-7ca7-4e37-92fe-29dcd1f21de0
  2. Image 1 (https://commons.wikimedia.org/wiki/File:RIAN_archive_24609_Troop_withdrawal_from_Afghanistan.jpg) par Alexandr Graschenkov et autorisé par CC-BY-SA 3.0 (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.en)
  3. http://www.universalis.fr/evenement/2-13-juillet-1990-xxviiie-congres-du-parti-communiste/
  4. https://www.lemonde.fr/archives/article/1983/03/10/m-reagan-denonce-l-u-r-s-s-comme-l-empire-du-mal_2840817_1819218.html
  5. https://www.lalanguefrancaise.com/dictionnaire/definition/destinee-manifeste
  6. Image 5 (https://www.loc.gov/rr/print/swann/valtman/images/valt21.jpg) par Ed Valtman et autorisé par LC-USZ62-130438 (https://www.loc.gov/rr/print/res/384_valt.html)
  7. https://journals.openedition.org/conflits/523

Questions fréquemment posées en Fin de la Guerre froide

La guerre froide se termine avec la chute de l'URSS en 1991 et la genèse d'un nouvel ordre mondial avec à sa tête, les États-Unis qui sortent « vainqueurs » de cette guerre froide.

La guerre froide se termine en 1991 après la chute du mur de Berlin en 1989, la proclamation d'indépendance des 15 républiques de l'URSS et la démission de Gorbatchev le 25 décembre qui engendrent tous la dislocation de l'URSS.

Après presque 60 ans de querelles entre les deux superpuissances, l'URSS perd son influence dans toute l'Europe de l'Est et ne peut plus rivaliser avec les États-Unis, qui prend la tête de la course pour le rôle de leader du monde.

Au fil des insurrections, des échecs militaires et d'une économie en berne malgré les tentatives de relance par Gorbatchev avec la glasnost et la perestroïka, l'URSS ne peut plus assumer son rôle de superpuissance.

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Quel est le nom du leader soviétique à l'initiative de la glasnost et de la perestroïka ?

Que veut dire IDS ?

Quelle est la date de la chute du mur de Berlin ?

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