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« La der des ders », vraiment ? Malgré son surnom, la Première Guerre mondiale n'est pas le dernier conflit mondial. Vingt ans après, une grande partie du monde est de nouveau en guerre. La Seconde Guerre mondiale de 1939–1945 constitue à ce jour le conflit armé le plus mortel et le plus étendu de l'Histoire.En Europe, la montée en puissance du nazisme en…
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En Europe, la montée en puissance du nazisme en Allemagne, sur fond de crise économique et de rancœur vis-à-vis du traité de Versailles, place Adolf Hitler au pouvoir. Voulant conquérir le continent, il déclenche le conflit par l'invasion de la Pologne le 1ᵉʳ septembre 1939. En Asie, la deuxième guerre sino-japonaise fait rage depuis 1937 et l'empire du Japon continue son expansion colonialiste. Après l'attaque sur la base américaine de Pearl Harbor en 1941, la guerre devient réellement mondiale. Axe contre Alliés, Wehrmacht contre Armée rouge, Blitzkrieg et guerre du Pacifique, génocide et bombe atomique, découvre tout sur l'horreur de la Seconde Guerre mondiale.
La Seconde Guerre mondiale fermente durant l'entre-deux-guerres, avant d'être déclenchée en Europe par l'invasion de la Pologne et en Asie par les conquêtes japonaises.
Image 1. Page de couverture du traité de Versailles
La cicatrice que la Première Guerre mondiale laisse sur l'Europe est profonde et sanglante, le ressentiment anime les conditions de capitulation et de réconciliation. Le traité de Versailles est conclu entre les vainqueurs, soit la Grande-Bretagne, les États-Unis, le Japon et la France, et le vaincu, l'Allemagne, sans qu'elle ait voix au chapitre.
Elle est tenue responsable de la guerre et doit :
réduire ses stocks d'armes et la taille de ses forces armées dans un processus de démilitarisation ;
payer des réparations aux pays concernés ;
céder plusieurs territoires à la France, à la Belgique, à la Pologne et à la Tchécoslovaquie, ainsi que ses colonies à l'étranger.
L'Autriche perd aussi des territoires tels que les Sudètes au profit de la Tchécoslovaquie dans le cadre du traité de Saint-Germain (1919).
Le traité de Versailles, vu comme un diktat outre-Rhin, entraine un puissant sentiment de revanchisme.
La République de Weimar est dans un état économique terrible et connaît une hyperinflation de sa monnaie au début des années 1920. Les plans Dawes (1924) et Young (1929) organisés par les Américains sont destinés à aider le pays par le biais de prêts et d'autres mécanismes financiers.
Hyperinflation : dévaluation rapide d'une monnaie qui s'accompagne d'une hausse rapide des prix.
Après la crise de 1929 aux États-Unis, la Grande Dépression frappe un pays déjà affaibli économiquement. Cela entraine faillites de banques et d'entreprises, explosion du nombre de personnes au chômage et sans domicile, et famines.
Adolf Hitler arrive à la chancellerie d'Allemagne en 1933 et obtient les pleins pouvoirs. Après plusieurs années de militantisme au sein du parti nazi (national-socialiste), il peut mettre en application ses convictions, parmi lesquelles :
les griefs concernant les conditions injustes du traité de Versailles ;
la supériorité raciale de la « race aryenne » sur les autres, notamment les Juifs, les Slaves, les Roms et la communauté homosexuelle.
le Lebensraum (« espace vital ») : idéologie expansionniste visant à conquérir les terres des autres, notamment l'Union soviétique, pour les Allemands de souche ;
le militarisme.
Le terme LGBTQI+, bien que plus correct pour désigner les personnes persécutées par les nazis, serait anachronique ici.
Militarisme : idéologie selon laquelle l'armée est l'épine dorsale de l'État. Les chefs militaires occupent souvent des postes de premier plan au sein du gouvernement. L'Allemagne et le Japon impérialiste y souscrivent tous deux.
Hitler, en violation du traité de Versailles, poursuit son objectif de créer un « super-État », le Troisième Reich, en établissant une armée puissante, la Wehrmacht. Il crée alors une force aérienne et constitue une flotte de sous-marins. Il remilitarise ensuite la Rhénanie, avant d'annexer l'Autriche en 1938.
Image 2. Ovation du Reichstag à Hitler après l'annexion de l'Autriche, mars 1938
Lorsqu'Hitler réclame le territoire historique allemand des Sudètes en Tchécoslovaquie, la Grande-Bretagne, la France et l'Italie reconnaissent l'annexion par le biais des accords de Munich de 1938, à condition que Hitler ne tente pas une nouvelle expansion. C'est la stratégie de l'apaisement.
En Asie, l'empire japonais dirigé par Hirohito (Shōwa Tennō) envahit d'autres pays de 1931–1945, après avoir déjà annexé la Corée en 1910.
Image 3. Empereur japonais Hirohito en tenue militaire, 1935
18 septembre 1931. Accusant la Chine d'être responsable d'un attentat provoqué par les services japonais, l'armée japonaise envahit la Mandchourie chinoise, contre les ordres de leur propre gouvernement. La Mandchourie reste sous contrôle japonais jusqu'en 1945. La deuxième guerre sino-japonaise commence en juillet 1937.
En 1940, l'empire du Japon adopte le principe de sphère de coprospérité de la grande Asie orientale, dans l'objectif de créer une entité autosuffisante rassemblant les pays asiatiques, indépendante des pays occidentaux et sous contrôle de l'empire. Ce principe lui sert de justification à la poursuite de son expansion coloniale.
Date | Évènement |
1ᵉʳ septembre 1939 |
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3 septembre 1939 |
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10—25 juin 1940 |
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22 juin 1940 |
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10 juillet–31 octobre 1940 |
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7 septembre 1940–11 mai 1941 |
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7 décembre 1941 |
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8 décembre 1941 |
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11 décembre 1941 |
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8–16 novembre 1942 |
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22 juin 1941 |
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Août 1941–mai 1945 |
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4–7 juin 1942 |
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Été 1942–2 février 1943 |
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6 juin 1944–30 août 1944 |
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22 juin–19 août 1944 |
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17 octobre–26 décembre 1944 |
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17 janvier 1945 |
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25 avril 1945 |
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16 avril 1945–2 mai 1945 |
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8 mai 1945 |
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6 et 9 août 1945 |
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8 août 1945 |
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2 septembre 1945 |
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La politique de l'apaisement ne fonctionne pas longtemps. Le 1ᵉʳ septembre 1939, l'armée de Hitler envahit la Pologne. La Grande-Bretagne et la France déclarent la guerre à l'Allemagne. La Seconde Guerre mondiale commence.
Le 17 septembre, l'Union soviétique entre également en Pologne pour tenter d'éloigner le conflit de ses frontières.
Au départ, les puissances de l'Axe sont victorieuses.
Les principales forces de l'Axe sont l'Allemagne nazie, le Japon impérialiste et l'Italie fasciste, soutenues par la Roumanie, la Bulgarie, la Croatie, la Finlande, le régime de Vichy et d'autres.
On désigne par drôle de guerre la première période du conflit en Europe, pendant laquelle il y a peu de combats.
Les autorités françaises se préparent comme pour la guerre de 1914–1918, établissant la ligne Maginot, un ensemble de lignes fortifiées supposées protéger le pays. Personne n'attaque vraiment et les seuls morts à déplorer sont ceux lors de missions de reconnaissance ou d'attaques aériennes.
L'Allemagne adopte une tactique militaire appelée Blitzkrieg (« guerre éclair »), qui combine les éléments de vitesse, de surprise et de puissance militaire.
Les tactiques allemandes impliquent :
Des bombardements surprises de quartiers généraux militaires, de centres de communication et des ponts.
De grandes brigades de chars et d'artillerie lourde.
Des parachutistes placés dans des positions stratégiques en territoire ennemi pour empêcher les replis ou interférer avec les lignes d'approvisionnement.
Le 10 mai 1940, l'Allemagne viole ainsi les neutralités belge et néerlandaise. Après avoir conquis la Belgique le 28 mai, elle envahit la France. Le 22 juin 1940, le maréchal Philippe Pétain se rend et ses représentants signent l'armistice. La France est coupée en deux de 1940–1942 : au nord, la zone occupée par le régime nazi, au sud, la zone libre.
Le 10 juillet 1940, le gouvernement français s'installe dans la ville de Vichy et les pleins pouvoirs sont accordés à Pétain. C'est le début du régime collaborationniste avec l'occupant allemand. On estime à environ 2 % la part de la population française qui prend part à la Résistance.
Un autre gouvernement se forme en exil à Londres sous la houlette de Charles de Gaulle : la France libre.
Au milieu de l'année 1940, l'Allemagne nazie occupe ainsi une grande partie de l'Europe occidentale : France, Belgique, Pays-Bas. Elle se tourne vers l'est et envahit l'Union soviétique, une violation du pacte germano soviétique de non-agression de 1939. Le 2 juin 1941, le début du plan Barbarossa marque l'ouverture du front de l'Est.
Image 5. Avancée de l'armée nazie sur Moscou, octobre 1941
En Asie, l'empire du Japon envahit le Tonkin, l'Indochine française, la Thaïlande, la Birmanie (Myanmar), la Malaisie britannique, les Philippines et certains littoraux chinois entre 1940–1942.
Le 7 décembre 1941, l'empire attaque la base navale américaine de Pearl Harbor, à Hawaï, pour détruire la flotte et assurer sa domination sur le Pacifique. Le lendemain, les États-Unis entrent officiellement en guerre.
Guerre du Pacifique : ensemble des opérations militaires opposant le Japon et les États-Unis, aidés de leurs alliés respectifs, entre 1941–1945
Au fil du conflit et après l'entrée en guerre des États-Unis, les Alliés reprennent le dessus.
Alliés : Royaume-Uni, Union soviétique et États-Unis. On a aussi la Chine, le Canada, l'Australie, la Pologne, la France libre et d'autres.
Les dirigeants alliés sont surnommés les Trois Grands : Joseph Staline (Union soviétique), Winston Churchill (Grande-Bretagne) et Franklin Roosevelt (États-Unis), remplacé par Harry Truman en avril 1945.
Ils se réunissent à plusieurs reprises pour discuter de la stratégie commune ainsi que de l'ordre mondial après la guerre :
*sans Staline.
Après avoir anéanti l'Axe en Afrique du Nord, les forces anglo-saxonnes attaquent l'Italie par la Sicile en juin 1943. Mussolini est vaincu en septembre et l'Italie rejoint les Alliés.
Le 6 juin 1944, 150 000 soldats alliés débarquent en Normandie. L'opération Overlord entraine le bombardement du littoral par l'Allemagne nazie pour empêcher l'avancée des troupes vers l'est.
Paris est libérée le 25 août 1944 par les forces françaises de l'intérieur (la Résistance), l'Armée française de Libération et une division américaine.
Jusqu'au débarquement en Normandie, l'Armée rouge combat seule sur le front de l'Est. Elle est alors responsable de presque 80 % des pertes allemandes.
Certaines régions, comme à Varsovie le 1ᵉʳ août 1944, tentent de se soulever contre les nazis afin de retrouver leur souveraineté avant le passage de l'Armée rouge.
L'URSS lance l'opération Bagration le 22 juin 1944, forçant l'Allemagne à combattre sur deux fronts en même temps. La machine de guerre nazie s'use. Les deux armées alliées se rejoignent en avril 1945 et l'Armée rouge libère Berlin le 2 mai 1945.
Image 6. Le drapeau de l'Union soviétique au-dessus du Reichstag à Berlin, 2 mai 19451
La victoire en Europe est déclarée le 8 mai 1945 par les Alliés occidentaux et le 9 mai pour l'Union soviétique, en raison du décalage horaire.
En Asie, l'empire du Japon enchaine les défaites, mais ne se rend pas officiellement.
Le président américain Harry Truman ordonne l'utilisation de bombes atomiques sur les villes de Hiroshima et Nagasaki, respectivement les 6 et 9 août 1945. Leur utilisation fait jusqu'à 200 000 morts et provoque blessures, cancers et malformations congénitales dues aux radiations.
Le 2 septembre 1945, le Japon signe les documents officiels de reddition et la Seconde Guerre mondiale prend fin.
La doctrine nazie est profondément antisémite : elle affirme l'infériorité de la « race juive » et la nécessité de son éradication. Dès son arrivée au pouvoir, Hitler applique des mesures de discrimination envers les juifs. Il intensifie ensuite sa politique en mettant en place des ghettos et des camps de concentration et d'extermination. Un véritable génocide se met en place, qu'on appelle Holocauste ou Shoah.
Génocide : crime contre l'humanité s'employant à la destruction d'un groupe humain.
Les Juifs représentent le groupe le plus affecté par la politique nazie, avec six millions de morts. Parmi les autres groupes minoritaires, le peuple des Roms est également lourdement visé. Des centaines de milliers de Roms sont tués dans des camps aux côtés de juifs, de Slaves, de personnes handicapées, d'individus homosexuels et d'autres personnes perçues par les nazis comme inférieures.
Ce génocide s'établit avec des déportations massives et systématiques depuis les territoires occupés par l'Allemagne nazie. Ainsi, en France, après être exclue de certains métiers, la population juive doit d'abord porter l'étoile jaune pour être identifiée, avant d'être arrêtée et déportée en nombre.
Lors de la rafle du Vél' d'Hiv', les 16 et 17 juillet 1942, plus de 13 000 personnes juives sont arrêtées et déportées à Auschwitz.
Si certains aident les populations persécutées, d'autres s'emploient à la délation et le gouvernement de Vichy collabore activement.
Parmi les plus grands camps, on peut nommer Dachau, Auschwitz, Birkenau, Treblinka, Majdanek. Dans les camps, les gens meurent de surmenage, de famine et de maladie ou sont asphyxiés dans des chambres à gaz.
Image 7. Prisonniers à Ebensee, annexe du camp de Mauthausen, 7 mai 1945
Des milliers de personnes sont également victimes d'expériences cruelles et souvent mortelles menées par des médecins allemands pour le compte de l'armée, de sociétés pharmaceutiques et parfois pour leurs propres intérêts.
Le docteur Josef Mengele réalise des expériences médicales mortelles sur des personnes à Birkenau. Après la guerre, Mengele réussit à échapper au procès de Nuremberg et meurt au Brésil en 1979.
La guerre de 1939–1945 est à ce jour le conflit le plus sanglant de l'histoire de l'humanité. Son bilan est difficile à déterminer avec précision, sans doute entre 50–70 millions de morts 2,3, la majorité étant des civils.
Les plus grandes pertes humaines sont subies par l'Union soviétique (environ 27 millions) et la Chine (environ 20 millions).
L'après-guerre devient un moment crucial de reconstruction, de dénazification et de maintien de la paix.
Les causes de la Seconde Guerre mondiale sont multiples :
Ce sont les Alliés (Royaume-Uni, Union soviétique, États-Unis) qui ont gagné la guerre de 1945.
Le responsable de la Seconde Guerre mondiale serait Adolf Hitler, qui envahit la Pologne le 1ᵉʳ septembre 1939.
Le Royaume-Uni et la France déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939 après l'invasion de la Pologne le 1ᵉʳ septembre.
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