Éducation formelle et informelle

Il existe deux types d'éducation que les élèves suivent pendant leur scolarité : l'éducation formelle et l'éducation informelle.

• Nous allons définir ces deux types d'éducation et examiner leurs différences.
• Nous aborderons ensuite quelques exemples de chacun d'entre eux.
• Après un petit résumé de leurs caractéristiques, nous inclurons les avantages et les inconvénients de l'éducation formelle et informelle.

Le programme scolaire officiel n'est pas le seul endroit qui offre une possibilité d'apprentissage. Les enfants et les jeunes adultes apprennent tout autant grâce au processus de socialisation qui se déroule à l'école et dans le cadre de leurs activités extrascolaires.

L'éducationformelle est enseignée dans le système éducatif, dans les écoles, les collèges et les universités. Tous ces établissements suivent un programme officiel qui couvre les leçons essentielles dans les matières clés telles que les mathématiques, la grammaire et les sciences. Les élèves acquièrent des compétences, des connaissances théoriques et pratiques et, à terme, des qualifications.

L'éducation informelle se fait par le biais du curriculum caché ou en dehors du système éducatif.

Il faut noter que les écoles primaires, par exemple, ont un programme caché très différent de celui des collèges et des universités. Cependant, à ces deux niveaux, l'éducation informelle apprend beaucoup aux élèves, souvent sans même qu'ils se rendent compte qu'ils apprennent aussi en dehors des salles de classe.

Voyons quelques exemples d'éducation formelle et informelle.

Le curriculum caché reflète les valeurs et les règles de la société au sens large. Il enseigne aux élèves les compétences, les aptitudes, les attitudes et l'éthique du travail dont ils auront besoin pour remplir avec succès leurs rôles ultérieurs dans la société.

Voici quelques-uns des points les plus importants que les élèves apprennent par le biais de l'éducation informelle.

Hiérarchie

• Les écoles et les établissements d'enseignement sont hiérarchisés.
• Dans une école, les élèves ont le moins de pouvoir, ce qui signifie qu'ils se trouvent au bas de la hiérarchie. En fonction de leur âge, les élèves forment également une sorte de hiérarchie, au sommet de laquelle se trouvent les élèves les plus âgés.
• Tous les enseignants ont plus de pouvoir et d'autorité que les élèves ; cependant, il peut y avoir une hiérarchie au sein du corps enseignant en fonction de l'importance des matières qu'ils enseignent.
• Au sommet de la hiérarchie se trouvent les professeurs principaux de chaque établissement.

La hiérarchie dans les écoles peut être illustrée par une pyramide. StudySmarter Original

Les sociologues affirment que cette hiérarchie au sein des écoles ressemble à celle que l'on rencontre dans la société en général, en particulier sur le lieu de travail. Sur le lieu de travail, les employés sont généralement organisés de façon hiérarchique.

La compétition

• Les élèves apprennent à entrer en compétition à l'école.
• Le sport et l'éducation physique, en plus des examens, motivent les élèves à atteindre leur plein potentiel en encourageant la compétition. Cette compétition est une version miniature de la compétition pour les emplois, les biens et le statut que les gens vivent dans la société au sens large.
• Les établissements d'enseignement transmettent les valeurs de la compétition à leurs élèves afin de les préparer à la réussite future.

Contrôle social

Les élèves apprennent à suivre les règles et les règlements de l'école. Ils apprennent à respecter leurs professeurs et les considèrent comme des figures d'autorité dont ils doivent suivre les directives. Tout cela fait partie du curriculum caché et de l'éducation informelle.

Le contrôle social mis en place par le biais de ces règles et de ce comportement à l'école ressemble au contrôle social présent dans la société en général. Les élèves apprennent à accepter ce contrôle social, car ceux qui essaient de se rebeller contre lui à l'école risquent d'être punis.

Rôles des hommes et des femmes

Les enfants se forgent généralement une identité de genre dès la socialisation primaire au sein de la famille, car leurs parents leur donnent généralement des noms appropriés à leur sexe et les habillent avec des couleurs appropriées. Ils sont ensuite amenés à jouer avec des jouets adaptés à leur sexe, ce qui leur apprend le rôle qu'ils joueront par la suite dans la société.

Les enfants et les jeunes sont encore plus socialisés dans des rôles sexospécifiques spécifiques au cours de la socialisation secondaire, qui se déroule en partie à l'école. Les sociologues ont constaté un lien évident entre le sexe des élèves et leurs choix de matières, ainsi que les attentes des enseignants à leur égard.

Les enseignants ont des attentes plus élevées à l'égard des filles en termes de comportement. Les filles apprennent à être bien élevées, travailleuses et calmes à l'école, tandis que le comportement rebelle et anti-scolaire des garçons est beaucoup plus toléré par l'autorité scolaire. Les garçons peuvent apprendre qu'ils peuvent s'en tirer à bon compte dans la société, alors que les filles sont formées à suivre les règles en limitant leur créativité et leur liberté d'expression.

On attend toujours des filles qu'elles s'intéressent davantage aux sciences humaines et aux matières artistiques, telles que la littérature ou l'histoire, et qu'elles réussissent mieux dans ces matières que dans les matières scientifiques. Les sciences naturelles, telles que la biologie, la chimie ou la physique, sont toujours considérées comme des matières plus "masculines".

Les filles sont également souvent exclues des activités sportives "masculines", comme le football, et apprennent ainsi à céder la place aux garçons dans la cour de récréation. De cette façon, les filles peuvent apprendre que les hommes domineront plus tard d'autres domaines dans la vie, et qu'elles doivent se retirer de ces domaines.

Le football, par exemple, est encore considéré comme une activité masculine, les filles en sont souvent exclues. Pixabay.com

Lessociologues fonctionnalistes considèrent le système éducatif comme un agent de socialisation important dans la vie des enfants. Ils défendent tous les avantages de l'éducation formelle et informelle, y compris leur rôle dans la répartition des rôles entre les sexes et dans l'éducation aux règles et valeurs de la société au sens large, sans oublier l'acquisition de compétences spécialisées en vue d'un emploi ultérieur.

Les sociologues qui critiquent le système scolaire soulignent toutefois les inconvénients de l'éducation formelle et informelle. Ils affirment que les enfants passent leurs journées d'école à effectuer des tâches répétitives, ennuyeuses et dénuées de sens. Les élèves ne peuvent pas exprimer leur opinion sur ce qu'ils aimeraient étudier ou sur la façon dont ils aimeraient organiser leurs journées, ils doivent simplement accepter ce qui a été planifié pour eux.

Cela conduit finalement à un sentiment de désillusion et d'impuissance. Les élèves apprennent à mépriser ces sentiments et ce type d'activités.

Selon les critiques du système scolaire, les enfants passent la plupart de leurs journées d'école à des activités ennuyeuses, répétitives et dénuées de sens. Pixabay.com

Selon les sociologues marxistes, les écoles préparent les enfants à des emplois sans intérêt et ennuyeux qui serviront les intérêts du capitalisme.

Lesféministes critiquent le rôle que joue l'éducation formelle et informelle dans la socialisation des garçons et des filles dans des rôles traditionnels, qui leur sont attribués par le système patriarcal.