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Lorsqu'un individu au chômage parle de l'impact de sa perte d'emploi, le ressenti est souvent le même. Il fait face à une perte d'identité et la reconnaissance sociale manque. C'est parce que le travail est source d'intégration sociale. Grâce au travail, un individu vit un sentiment d'appartenance à un groupe. Il permet également de contribuer à améliorer le statut social et économique…
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Jetzt kostenlos anmeldenLorsqu'un individu au chômage parle de l'impact de sa perte d'emploi, le ressenti est souvent le même. Il fait face à une perte d'identité et la reconnaissance sociale manque. C'est parce que le travail est source d'intégration sociale. Grâce au travail, un individu vit un sentiment d'appartenance à un groupe. Il permet également de contribuer à améliorer le statut social et économique d'un individu.
L'identité sociale se rapporte à l'identification d'un individu à un groupe social particulier. Cela peut être lié au genre, à l'appartenance ethnique, à l'orientation sexuelle, à la religion ou à la classe socio-économique.
L'appartenance à un groupe social ou culturel peut s'opérer soit par naissance (comme l'ethnie), soit par choix (conversion à une religion). L'appartenance à un groupe constitue généralement une part importante de l'identité de la personne, car elle peut établir des relations avec des personnes qui lui sont semblables. Les facteurs sociaux et culturels jouent ainsi un rôle dans l'identité d'une personne sur son lieu de travail.
L'impact de l'identité sociale et culturelle sur l'emploi et l'intégration sociale peut être analysée à l'aide des exemples ci-dessous.
Des stéréotypes préexistants peuvent avoir un impact sur la manière dont des collègues interagissent entre eux. De même, la manière dont les tâches sont attribuées au sein du groupe.
Les hommes peuvent se voir confier des tâches plus difficiles physiquement en raison de l'idée préexistante qu'ils sont physiologiquement plus forts que les femmes.
Une personne appartenant à un groupe minoritaire peut être considérée comme un atout pour une entreprise en raison de son identité sociale.
Fig 1 - Le travail comme source d'intégration sociale
Une entreprise peut choisir d'employer une personne en situation de handicap pour améliorer son image. Ces personnes peuvent par la suite être mises de côté et ne pas être considéré pour des promotions.
Une personne appartenant à un groupe "privilégié" ou majoritaire peut se voir accorder plus de pouvoir et d'influence sur son lieu de travail. Cela peut avoir lieu seulement en raison de son genre ou de sa nationalité.
Les organisations doivent veiller à ce que le lieu de travail soit un espace sûr et non discriminatoire pour les groupes minoritaires. Chaque personne doit être traité sur un même pied d'égalité. En effet, l'intégration sociale d'une personne sur son lieu de travail ne doit pas être affectée négativement en raison de son identité sociale. Ces derniers temps, cette question est devenue une préoccupation majeure pour les employeurs et les employés.
Les grandes multinationales sont de plus en plus scrutées pour leur engagement et leur dévouement en faveur de la diversité, de l'égalité et de l'inclusion parmi les employés. Cela inclut un processus d'embauche plus ouvert et une attention constante pour faire du lieu de travail un endroit accueillant pour tous.
Une personne ayant une identité professionnelle saine et équilibrée est plus susceptible d'être productive et de fournir un travail de qualité. Une personne qui produit un travail qualitatif est plus susceptible de recevoir la reconnaissance de ses pairs, et par conséquent une meilleure identité au travail.
Ruby travaille dans le service client et essaye toujours de régler les contentieux de manière douce et pacifique.
Ruby cherche donc à entretenir de bonnes relations avec les clients de son entreprise afin d'améliorer son identité professionnelle. Elle est ainsi à même de recevoir de bon feedbacks (retours). Ce qui lui donne une bonne réputation et une valorisation auprès de son employeur.
Pour récompenser Ruby, ses employeurs décident de lui octroyer une prime.
En accordant une prime à Ruby, son employeur s'attend à ce que celle-ci augmente sa production de travail.
Une identité professionnelle favorable peut également avoir des répercussions positives dans d'autres domaines. Une personne respectée et qui réussit sur son lieu de travail à plus de chance d'être valorisée dans sa vie privée. Son assiduité au travail peut lui valoir une promotion, ce qui lui permet d'acheter une maison ou de fonder une famille. Tous ces éléments vont améliorer le statut social de l'individu.
Pour améliorer son statut, un membre d'un groupe minoritaire peut travailler dur pour être davantage qualifié et performant. De ce fait, il a sa place au côté de la majorité et déconstruit les stéréotypes associés à son groupe.
Une femme avocate peut, par exemple, faire des heures supplémentaires dans son cabinet pour faire bonne impression dans un secteur majoritairement masculin.
Les travaux d'Émile Durkheim, sociologue français, se sont concentrés sur la socialisation. Il s'agit du processus par lequel un individu s'adapte aux normes et valeurs de la société. Son ouvrage sur "la division du travail social" présente son point de vue sur la socialisation. Il la considérait, en effet, comme l'aspect le plus important de l'unification d'une société.
La solidarité sociale est un concept selon lequel tous les individus sont socialisés avec les mêmes normes sociales et valeurs afin de créer une société efficace et fonctionnelle.
Les normes sociales sont les règles informelles et formelles qui doivent être suivis par tous les membres d'un groupe.
Si tout le monde approuve et suit les mêmes règles, il y a peu de place pour les perturbations. Durkheim pensait qu'il existait deux types de solidarité sociale : la solidarité mécanique et la solidarité organique.
La solidarité mécanique est une société où tous les membres de la société partagent les mêmes tâches et les mêmes croyances.
Dans une petite communauté, tous les enfants se rendent à la même école, mangent la même chose et partagent les mêmes croyances religieuses. Les parents accomplissent également le même type de travail, comme l'agriculture.
La solidarité organique est une société où chaque membre de la société a un travail spécifique et une personnalité propre.
Dans les communautés plus avancées, les individus s'efforcent d'accomplir la même tâche, mais ils ont tous des rôles différents dans la réalisation de cette tâche.
Lors de l'ouverture d'une école, il y a des constructeurs, des enseignants, des nettoyeurs, des gouverneurs et bien d'autres rôles individuels.
Ici, les travailleurs sont interdépendants, puisqu'ils travaillent tous pour atteindre le même objectif : l'ouverture d'une école.
Durkheim pensait que les sociétés primitives disposaient d'une solidarité mécanique. Ce n'était que lorsque la société progressait avec le temps et que la personnalité de ses membres évoluait, que l'on transitait vers une solidarité organique.
Durkheim a également affirmé que les individus sont liés à la société par la conscience collective.
Une conscience collective est un système de croyances claires et partagées entre les individus d'une société.
Durkheim considérait que la conscience collective permettait de maintenir l'intégration sociale. Il pensait que la solidarité sociale et la conscience collective qui en résultait aboutissaient à une société efficace et inclusive. Cependant, il précise qu'au fur et à mesure qu'une société évolue, la solidarité est plus organique que mécanique. Les individus commencent alors à développer leur propre organisation du travail.
Durant les années 70, les entreprises divisaient l'espace de travail en espaces individuels. L'échange et le partage entre collègues n'était pas encouragé. De nos jours, les bureaux sont open space (espaces ouverts) et l'espace de travail est partagé. La convivialité est encouragée, et chacun est libre de solliciter ses collègues pour une conversation.
Les facteurs d'intégration sociale sont : la famille, les groupes de pairs, les médias et le travail.
Le rôle intégrateur du travail est qu'il permet d'améliorer le statut social d'un individu et d'appartenir à un groupe social.
Le travail facilite la socialisation d'un individu parce qu'il donne une identité sociale à l'individu. Elle lui offre un sentiment de reconnaissance sociale et lui permet d'améliorer sa situation économique.
L'intégration sociale peut être favorisée en mettant en place des politiques d'entreprise qui encourage la diversité. Cette diversité peut être culturelle, religieuse, lié à la situation de handicap, etc.
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