Jetons un coup d'œil sur "Ghazals on Ghazals", extrait du livre de John Hollander, Rhyme's Reason : A Guide to English Verse (2001) de John Hollander. Il est unique car il explique ce qu'est un Ghazal, sous la forme d'un Ghazal lui-même. C'est intéressant parce que le thème de ce Ghazal particulier est assez différent des thèmes habituels liés au sujet de l'amour.
Pour les couplets, le ghazal est premier ; à la fin
A la fin de chacun d'eux, il y a un refrain comme un carillon : "à la fin".
Mais dans les couplets suivants, tout au long du poème,
C'est ce deuxième vers seulement qui rimera à la fin.
Un tel chapelet de fruits étranges et imprononçables,
Comme c'est bien la vieille chaux familière à la fin !
Toute notre écriture est silencieuse, la danse de la main,
Pour qu'au bout du compte, tout ne soit que mime, à la fin.
Poussière et cendres ? Comme c'est délicat et sec ! Nous nous décomposons
Jusqu'à notre bave primordiale désordonnée, à la fin.
Je poursuis les deux bras frêles de ta forme délicate,
Inaccessible, vibrante, sublime à la fin.
Tu as cueilli toutes sortes de fleurs tout au long de la journée,
Mais tes mains étaient plus parfumées de thym, à la fin.
Il y a tant de sons ! Un poème qui n'a qu'une seule rime ?
Une belle vie avec un triste petit crime à la fin.
Chaque nouveau couplet est une ascension différente : pas de grand sommet,
Mais une petite colline assez facile à gravir à la fin.
Bandits à deux armes : tu commences avec une grosse liasse de billets verts.
Pensées, mais tu te retrouves avec une pièce de dix cents à la fin.
Chaque affirmation est un nœud qu'il faut raccourcir, hélas.
Cette corde aux longs mots dont je suis l'extrémité.
Quafia Radif s'est lassé, comme la vie,
En même temps qu'il a perdu son temps à. LA FIN.